Et voilà, notre périple en van russe en Mongolie tire déjà à sa fin ! Le dernier arrêt de notre road trip est Baga Gazryn Chuluu. On n’avait jamais entendu parlé de cet endroit avant notre venue. Alors, est-ce que cela vaut le coup? A toi d’en juger à partir de notre expérience.
Pour atteindre l’endroit, il faut encore s’éloigner de la route et s’enfoncer au milieu de nulle part. On finit par apercevoir des formations rocheuses qui parsèment le paysage. C’est justement ces formations rocheuses que l’on surnomme Baga Gazryn Chuluu. On se dirige vers une petite section de ces formations où se trouvent les ruines d’un ancien monastère : Tsorjiin Khureenii Khiid. L’endroit reste un lieu de pèlerinage pour les Mongols. Malgré le fait qu’il ne reste que quelques ruines agrémentés de cairns (tas de pierres) et de quelques écharpes (khadag). Il s’agit encore de l’un des nombreux monastères détruits lors de la purge russe. Toutefois, le lieu a un certain charme en ce début d’automne avec le manteau jaune doré revêtu par le feuillage des arbres.
Les formations rocheuses dans lesquelles se situe le monastère sont agréables à explorer. Mais attention, elles constituent un véritable labyrinthe dans lequel il est facile de se perdre. C’est d’ailleurs ce qui m’est arrivé (Sandrine) avec Elior (un de nos compagnons de voyage). Au lieu de faire demi-tour, on a décidé de revenir par un autre endroit. Mauvaise idée. Trop occupés à parler de cuisine, on n’a pas fait attention et on s’est un peu trop éloigné ! On pensait savoir approximativement la direction. Je n’ai pas trouvé de meilleures solution que de regarder mes dernières vidéos pour nous aider à nous diriger.
Pendant ce temps, Pierrick et nos compagnons de voyages s’étonnent de ne pas nous voir revenir. Ils commencent à s’inquiéter et se mettent à notre recherche et à nous appeler. Ce n’est qu’après le détour d’une colline rocheuse qu’on finit par les apercevoir et les entendre. Cela fait 10 minutes qu’ils nous appellent, mais avec le sens du vent, on n’a absolument rien entendu. Je t’assure que pourtant on devait être qu’à 100m ou 150m! La prochaine fois, je me méfierais plus.
Pendant cette escapade, Pierrick a fait la connaissance d’un groupe de Mongols en pèlerinage dans la région. Pour l’occasion, les femmes chantent. Voici d’ailleurs un extrait de leur chant :
Les hommes eux célèbrent la fête autrement . Ils proposent gentiment à Pierrick de se joindre à eux pour partager quelques fruits, mais surtout de la vodka locale. Après près d’un mois de sobriété quasi totale, autant te dire que les 2 verres purs d’alcool lui ont vite fait tourner la tête. Finalement, c’est ça la magie de la Mongolie ! Même quand les lieux ne sont pas extraordinaires, les rencontres les rendent mémorables !
Après cette dernière péripétie, on se dirige vers notre camp pour la nuit.
Le lendemain, c’est dernier jour de notre périple, on fait la route jusqu’à Oulan-Bator. Mais, avant de terminer cette aventure, on s’arrête à un camp de nomades pour goûter le fameux lait de cheval fermenté (dont on a parlé dans notre article sur la nourriture en Mongolie ici). Regarde ma tête, tu devineras ce que j’en ai pensé .
Et voilà, c’est sur cette note finale que se termine notre découverte de la région du Gobi et notre expédition en van russe. On en ressort avec pleins de souvenirs et d’images dans la tête. Mais notre découverte de la Mongolie ne s’arrête pas là ! La prochaine fois on partira seul, avec notre sac sur le dos, direction le parc national de Terelj.
Retrouve notre avis sur les différentes régions que l’on a parcouru dans notre article sur notre avis de la Mongolie.
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