Aujourd’hui, on vous emmène à la découverte du parc national de Booderee. Ce parc national est situé dans Jervis Bay à 200 km au sud de Sydney. L’endroit est réputé principalement pour ses belles plages de sable blanc et son eau bleu turquoise.
Un point important à savoir concernant le parc national de Booderee, c’est que les abonnements annuels des parcs nationaux du New South Wales ne fonctionnent pas ici. En effet, en raison de la présence de la base militaire marine d’Australie, cet endroit du littoral est considéré comme un territoire à part entière. Il faudra donc débourser 11$ pour obtenir un droit d’accès de 48h.
Pour explorer le parc et rallier divers points de la péninsule, on a décidé de poser la voiture et de randonner. Au départ, on était parti pour aller voir une seule plage et un point de vue sur l’océan. Mais finalement, de fil en aiguille, c’est une boucle de 11 km qu’on a faite. Voilà ce que la nature nous a offert et quoi faire à Jervis bay …
La plage de Steamer
Pour commencer, on prend la direction de la plage de Steamer. Après deux petits kilomètres de marche, on surplombe déjà la plage. Depuis les hauteurs, on découvre alors une magnifique plage de sable. Les lieux sont complètement déserts. Dommage que le temps soit si nuageux, car cela ne fait pas ressortir le bleu turquoise de l’eau et cela ne donne pas vraiment envie d’aller faire un tour dans l’eau. D’ailleurs, bien nous en a pris, car on découvrira plus tard qu’il n’est pas recommandé de se baigner à cette plage en raison de la présence de requins. Malgré tout, on décide de descendre pour découvrir et profiter des lieux de plus près. On n’a pas la chance de voir d’animaux à cette heure de la journée, mais il est agréable de profiter de la solitude des lieux.
Le bout de la péninsule de Jervis Bay – St George Head
Une fois de retour sur le sentier, on traverse désormais la forêt. Il y a 5 km qui nous sépare de la pointe de la péninsule : St-George Head. Le sentier est facile avec seulement un léger dénivelé de temps à autre. La solitude des lieux donne un côté mystique à l’endroit. Seuls la mélodie du vent dans les branchages et le ballotement de la végétation donnent vie au monde qui nous entoure. Cette nature sauvage que l’on a de moins en moins la chance de rencontrer crée étrangement un certain malaise. On pourrait même dire une peur, la peur du vide. Au point, que l’on ne peut s’empêcher de mettre de la musique… En effet, sans toute sa technologie, l’homme apparaît sans défense et fragile. On comprend le courage des premiers explorateurs ! Par ailleurs, cela nous incite à respecter la nature qui nous entoure, à réapprendre à la connaître et à vivre en harmonie avec elle.
Une fois arrivés à St-George Head, on a l’impression que la terre s’enfonce dans l’eau et d’être au bout du monde. On se sent tout petit face à l’immensité de l’océan. Lorsque c’est la saison, il est possible d’observer depuis les rochers des baleines ou des dauphins. Malheureusement pour nous, on est encore au tout début de la saison et on ne verra rien.
La plage de Kittys
Le soleil réapparaît de derrière les nuages. On se remet donc en chemin pour rejoindre une petite crique à moins de 2 km : la plage de Kittys. Cette petite plage cachée par les arbres est paradisiaque avec son eau transparente vert émeraude. Autant dire qu’elle invite à la baignade. Je (Pierrick) n’ai d’ailleurs pas pu y résister, d’autant que la plage est rien que pour nous… C’est un petit coin de paradis qui vaut le détour.
La plage de Whiting
Cette dernière plage est un secret bien gardé. Le chemin d’accès est discret, car aucun panneau n’indique la direction et le sentier peu visible. Bizarrement, la plage est seulement accessible en bateau, car le sentier ne permet pas de la rallier. En effet, une fois arrivé aux rochers situés au niveau de la mer, un panneau demande aux marcheurs de s’arrêter, sans aucune explication. Sans doute pour protéger les animaux qui vivent dans les rochers, mais un peu d’explications n’auraient pas fait de mal…
Il est tout de même possible d’admirer l’endroit et la plage de loin. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les lieux sont magnifiques. L’eau est d’un bleu turquoise et d’une transparence impressionnante. Les lieux invitent à la baignade, mais aussi au snorkeling. Il est possible d’observer les poissons aller et venir de haut des rochers sans aucun problème. La plage a également beaucoup de charme avec d’un côté des mini-cascades. On a même la chance de pouvoir observer pendant un long moment un kangourou venu profiter du soleil de fin de journée.
Black’s Waterhole
Le soleil commence à se faire bas dans le ciel, il est donc temps de penser à revenir au parking. Plutôt que de faire demi-tour, nous préférons poursuivre notre chemin sur 4 km en bouclant par le Black’s Waterhole. L’endroit en lui-même n’a pas grand intérêt, car il s’agit simplement d’une petite étendue d’eau noire comme le sous-entend son nom. Par contre sur le chemin et en cette fin de printemps, nous avons la chance de pouvoir admirer des champs de fleurs.
Le coucher du soleil depuis Jervis bay
De retour à la voiture et pour finir cette journée en beauté, nous décidons d’observer le coucher du soleil au bord du St George basin. À cette heure de la journée, les kangourous sortent en nombre dans la forêt bordant le bassin. Et, la nature finit par nous offrir un spectacle inoubliable avec un jeu de lumière se reflétant sur l’eau du bassin.
Notre avis
Jervis Bay alias le parc national de Booderee est une bonne surprise. Malgré que l’endroit soit connu on n’a pas rencontré d’âme qui vive de la journée ! Sans doute que le weekend et pendant les vacances c’est une toute autre affaire. On a apprécié de pouvoir partir à la découverte du parc entièrement à pied sans aucun véhicule pour déranger la tranquillité des lieux. Dommage que le prix d’entrée soit aussi cher et non compris dans le pass des parc nationaux. Mieux vaut privilégié une journée ensoleillé pour pouvoir profiter des plages.
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