Après deux jours passés quasiment entièrement dans la voiture à conduire, on arrive enfin aux abords du parc national Uluru-Kata Tjuta. On aperçoit rapidement un rocher que l’on prend pour Uluru Ayers rock. Mais il s’agit en fait du mont Conner qui culmine à 300 m. On décide quand même de pique-niquer sur une aire pour prendre le temps d’observer le paysage.
À peine sortie de la voiture on se rappelle qu’on est bien dans le désert australien : 45°C dans l’air, mais surtout des essaims de mouche qui ne te lâchent pas ! Elles cherchent sans doute de l’eau, car elles essaient de rentrer dans la bouche, le nez, les yeux, etc. On te laisse imaginer comme cela est agréable. Cela en devient tellement agaçant qu’on n’a pas d’autres choix que de trouver refuge dans la voiture après être passé pour des fous pendant 10 minutes à gesticuler dans tous les sens sur le parking ! Mais, souviens-toi, il fait 45°C dehors alors imagine dans la voiture à l’arrêt. Au final, on est contraint au bout de 10 minutes de mettre la climatisation si on ne veut pas finir littéralement liquide sur le siège. Bienvenue dans l’outback australien!
Uluru Ayers rock… alors ça vaut tant le coup que cela ?
Avant de venir dans ce coin reculé de l’Australie, on se pose inévitablement la question de savoir si cela vaut vraiment le coup. En effet, les milliers de kilomètres à parcourir refroidissent un peu au départ. Et puis après avoir parcouru l’ouest américain plusieurs mois, nous avions peur d’être déçus par un simple rocher au milieu du désert. Mais d’un autre côté, on se dit qu’on ne va pas revenir tous les jours en Australie. Et puis, surtout ce lieu à une grande signification pour les aborigènes. Alors, curieux de découvrir cette culture, on a décidé de parcourir tous ces kilomètres pour nous faire notre propre avis.
Ayers rock (alias Uluru) n’est pas la seule attraction du parc. Il y a aussi The Olgas, une autre formation rocheuse qu’on peut explorer à pied. Toutefois, les lieux offrent bien plus que la simple observation de rochers. C’est une véritable immersion dans les croyances des aborigènes et dans leur mode de vie. Tu l’auras compris, on est finalement tombé sous le charme de cet endroit atypique qui ne ressemble à rien d’autre de ce qu’on avait vu auparavant. On va donc tenter dans cet article de te donner envie de venir toi aussi explorer cet endroit.
Le centre culturel : immersion dans la culture aborigène
Le centre culturel devrait constituer le point de départ de la découverte du parc national Uluru-Kata Tjuta pour tous les visiteurs. Pourquoi donc ? Tout simplement car les lieux sont climatisés et permettent ainsi d’échapper un moment à la chaleur ambiante et aux essaims de mouche. Non plus sérieusement, car on ne peut pas rêver mieux comme introduction au parc. En effet, le centre culturel permet d’en apprendre davantage sur les légendes des aborigènes. Le rocher Uluru est pour eux un site sacré pour lequel ils vouent un grand respect. Certains sites sont d’une telle importance religieuse qu’il est interdit de les photographier.
La formation du rocher Uluru n’a rien de scientifique pour les aborigènes. Elle est seulement un des éléments de leur légende : the « Dreamtime ». En effet, les aborigènes ont attribué à certains lieux une symbolique particulière. Dans leur croyance, des êtres ancestraux du temps du rêve (humains ou animaux), en voyageant sur terre, ont formé les paysages tels qu’on les connaît aujourd’hui. Uluru est justement l’incarnation de l’un de ces paysages.
Ainsi, the « Dreamtime », c’est un peu comme la bible des aborigènes, sauf qu’il n’y a aucun écrit. Ce savoir est transmis uniquement de génération en génération d’aborigènes par l’intermédiaire d’histoires, de peintures, de sculptures ou de cérémonies. Ce mode de transmission fait qu’il existe aujourd’hui plusieurs interprétations concernant l’origine exacte d’Uluru. L’une d’elle est notamment une bataille de serpents géants qui aurait sculpté la roche. Sans le savoir on vient de mettre le doigt sur une culture qui nous passionnera tout le reste de notre séjour en Australie. On revient plus en détails dessus dans un article dédié sur le sujet : la culture aborigène en Australie.
La randonnée Mala
Après cette entrée en matière, on part explorer le parc. La « Mala walk » permet justement de marcher au pied du monolithe au milieu des rares arbres des environs. On essaie de s’imprégner des lieux avec les explications des panneaux disséminés tout au long du parcours. On peut également voir certains des sites religieux abordés dans le centre culturel. Mais ce n’est pas évident de profiter des lieux avec les mouches qui nous tournent sans arrêt autour. Au point, qu’on a dû sortir notre dernier équipement Hi-Tech : des filets pare-soleil pour les vitres de voiture. On a converti ces trucs en moustiquaire pour rendre la situation plus supportable. Du coup, c’est la grande classe avec notre filet sur la tête, mais bon tant pis ! C’est une question de survie !
On tombe quand même sous le charme de l’endroit, notamment avec le contraste de couleurs entre le ciel bleu azur, le rocher rouge et les arbres verts. De plus, avec le temps l’érosion a sculpté des formes dans le rocher qui ressemble à des œuvres d’art.
Ascension d’Uluru Ayers rock
En théorie, il est possible de faire l’ascension d’Uluru. L’accès au sommet se fait d’ailleurs depuis la « Mala walk ». Mais, le rocher étant sacré pour les aborigènes, ils demandent aux visiteurs de ne pas l’escalader. Ainsi, son ascension est fortement déconseillée à ceux qui sont soucieux de respecter leurs croyances. On n’a pas vraiment à se poser la question puisque l’ascension est fermée lors de notre séjour. Mais dans tous les cas, je ne crois pas que nous aurions escaladé le rocher. D’une part, par respect pour leur croyance, mais aussi car nous ne pensons pas que la quintessence de ce lieu se trouve dans l’ascension du rocher.
Il est vrai que la plupart des tours se résument à faire le tour du parc en une journée et la fameuse ascension. C’est bien dommage, car les gens passent sans doute à côté de la spiritualité des lieux. Tout simplement prendre le temps de se poser à l’ombre des arbres au milieu du chant des sauterelles. Imaginer les années de travail des éléments pour ériger ce rocher au milieu du désert. Penser à ses aborigènes capables de survivre dans un milieu aussi hostile et difficile.
Uluru en feu
Lorsque la fin de journée approche, tout le monde se donne rendez-vous pour admirer le coucher de soleil sur Uluru. Le meilleur endroit pour l’observer est depuis le parking qui porte bien son nom « car sunset viewing area ». Tu te doutes bien qu’on ne se retrouve pas seuls à cet endroit, mais il faut avouer que pour une fois cela n’a pas vraiment d’importance, car personne ne se trouve entre vous et le rocher.
On peut donc admirer le rocher changer de couleur au fur et à mesure que le soleil se couche à l’horizon. À ce moment-là, se retrouver dans le désert face à ce monolithe rougeoyant à quelque chose de magique. On profite de voir l’ombre monter petit à petit pour mémoriser ce spectacle dans nos esprits et sur quelques photographies!
Bush camp
Pour dormir, on a décidé de tester le « bushcamp » c’est-à-dire le camping en pleine nature, seuls et sans aucune commodité à proximité ! Pour cela, on commence à emprunter la piste qui permet de relier le parc national Uluru-Kata Tjuta à l’ouest australien. La piste est extrêmement sableuse, alors on n’est pas très serein face au risque d’ensablement.
Heureusement, on trouve une possibilité de s’introduire dans le bush rapidement. Nous voilà donc tout seul en plein désert, la nuit bien installée. C’est à la fois excellent et un peu flippant, car on ne sait pas véritablement ce qui nous entoure et on sait qu’il n’y a pas âme qui vive sur plusieurs kilomètres à la ronde. Cette solitude, nous permet en revanche de profiter d’un magnifique ciel étoilé.
The Olgas au lever du soleil
La nuit est de courte durée car on a décidé d’observer The Olgas (aussi appelé Kata Tjuta) au lever du soleil. Heureusement, depuis notre « bushcamp » improvisé, on n’est pas très loin du lieu d’observation. À notre arrivée sur le parking, malgré l’heure très matinale, on n’est pas les seuls. J’ai l’impression que le concept du lever et coucher de soleil autrefois réservé au photographe ou au voyageur lent est désormais devenu un véritable argument marketing du tourisme de masse. Du coup, la plate-forme d’observation est noire de monde. Plus moyen d’être tranquille…
On est aussi un peu déçu par le fait qu’on est très loin des formations. En tout cas, c’est amusant de voir que la plupart des gens observent le soleil alors que l’intérêt serait plutôt de voir la lumière sur les formations rocheuses. Ben oui quoi si tu veux voir le soleil se lever tu peux aller n’importe où non …??
Tout juste les premiers rayons du soleil ont-ils pointés le bout de leur nez que les cars de touristes désertent la zone. Si bien qu’en quelques minutes à peine, on se retrouve tout seuls sur place. On peut donc mieux profiter de l’atmosphère du petit matin avec le chant des oiseaux et la lumière douce sur la prairie environnante.
Au cœur des « The Olgas » – Valley of the Winds
On profite de la fraicheur du matin, pour randonner au milieu des dômes de « The Olgas » grâce au circuit de « Valley of the Winds ». La chaleur peut devenir un vrai problème dans cette partie de l’Australie. Au point que suite à plusieurs incidents, le parc a décidé d’installer un feu au départ de la randonnée. Le feu clignote lorsque la température dépasse un certain seuil pour signaler aux touristes que la randonnée est fermée.
Le début de la randonnée est sympa, car elle permet d’observer les dômes de plus près. On peut voir les formes creusées par l’érosion et puis le contraste de couleur est encore une fois saisissant ! D’autant que le sentier est bien marqué et facile, ce serait dommage de s’en priver.
Le premier point de vue (Karu lookout – là où est installé le feu) est par contre décevant. À partir de là, le sentier se corse un peu car il est en terrain caillouteux. Alors, il vaut mieux regarder où l’on met les pieds. La section suivante est également agréable, car on marche au pied de ces colosses de roche. Avant de grimper sur un monticule qui offre une vue (Karingana lookout) sur la vallée étroite entre les parois verticales des dômes.
Puis, on redescend dans cette vallée. Il est à peine 9h du matin lorsqu’on est au milieu de la vallée. Pourtant, on sue déjà à grosses gouttes et les litres d’eau descendent vite ! On n’ose même pas imaginer ce que cela doit être au milieu de la journée. Alors un conseil si tu te lances dans cette randonnée : pars tôt et apporte beaucoup d’eau !
Gorge de Walpa
Pour finir notre exploration de Kata Tjuta, on enchaîne avec une petite randonnée qui permet de s’approcher de la gorge de Walpa. La randonnée semble interminable sous les 36°C du début d’après-midi et le sentier n’offre pas véritablement d’ombre. En plus, les essaims de mouche font leur retour ce qui nous obligent à porter notre moustiquaire de pacotille sur la tête.
Contrairement à sa présentation sur le prospectus du parc, la gorge n’a rien d’exceptionnelle. On commence à avoir l’habitude des brochures des pays anglophones comme aux Etats-Unis ou au Canada, où tout est « amazing » (spectaculaire). Mais cela n’empêche pas que l’on se fasse encore avoir. Nous, français, on ne vente pas autant la beauté et la variété des paysages de notre beau pays, c’est bien dommage !
La chaleur VS Sandrine… vainqueur par KO
On avait prévu de rester l’après-midi dans ce secteur pour y voir le coucher du soleil. Cependant, comme on a déjà fait les points d’intérêts des alentours, il nous faut encore attendre quelques heures. Attendre en soi ce n’est pas un problème. Mais où ? Avec cette chaleur, impossible de rester dans la voiture. On se dirige alors sur une table abritée pour avoir un peu d’ombre. Seulement, le béton retient la chaleur. Je (Sandrine) m’allonge sur le banc, car je trouve cela moins étouffant même si la différence est sans doute insignifiante.
La moustiquaire sur la tête, j’étouffe, je craque (à traduire par je me plains). Je serais prête à sacrifier le coucher du soleil. Finalement, c’est aussi ça voyager : se rendre compte de ses limites ou les repousser. C’est clair au moins, je ne supporte pas la chaleur. On se réfugie dans les toilettes où se trouve un banc. L’air y est plus supportable mais au bout d’une heure à se tourner les pouces, on décide de partir.
On fait donc les 50 kms qui nous séparent de la ville située à l’entrée du parc : Yulara. Sur place, on profite au maximum de son centre d’information et de sa galerie d’art aborigène sous un air climatisé ! À ce moment-là, on éprouve un énorme respect pour ces peuples qui parviennent à survivre dans ce genre d’environnement.
Coucher de soleil sur The Olgas
Quelques heures plus tard, on refait les 50 km en sens inverse pour venir observer le coucher de soleil. Là aussi, il y a quelques cars de touristes. Ils déballent même des tables et des chaises pour faire l’apéro devant le coucher de soleil. On n’est définitivement pas dans le même monde. C’est assez drôle de les voir avec une coupe de champagne à la main en plein milieu du désert.
En dehors de cette scène amusante, le coucher de soleil est sympathique, mais moins exceptionnel que sur l’Ayers Rock. D’un point de vue photographique, j’ai trouvé que la vue depuis la route était presque meilleure. Les jeux d’ombres et de lumière avec la végétation et les rochers sont féeriques.
Une nuit mouvementée
Le lendemain, avant de quitter le parc, on souhaite une dernière fois profiter du lever de soleil sur Uluru. Du coup, on décide de revenir à Yalara à l’entrée du parc qui est plus proche (car c’est interdit de dormir à l’intérieur). Jusqu’à maintenant, on évitait à tout prix de dormir dans les villes pour éviter les amendes, mais là on n’a pas vraiment de choix.
Une fois dans la ville, on tourne un peu jusqu’à ce qu’on trouve un grand terrain vague. Cela nous semble l’endroit idéal pour passer la nuit. On dîne puis on se couche rapidement, fatigué par la journée. Mais, quelques heures plus tard, on est réveillé en sursaut par quelqu’un qui frappe à la vitre et nous aveugle avec sa lampe torche. Réflexe oblige, Sandrine hurle ! C’est presque cela qui me réveille en panique total. Le temps de comprendre ce qu’il se passe, je réalise qu’il s’agit de policiers qui nous réveillent. On se dit alors qu’on va avoir le droit à notre première amende en Australie, passage presque obligé de tout backpacker…
Mais non, le policier presque gêné de nous avoir fait peur, nous explique simplement que ce n’est pas sécuritaire de rester là. Non seulement il ne nous met pas d’amende, mais en plus il nous propose de le suivre jusqu’à un camping. Et, comble de la gentillesse, il doit bien voir qu’on est pas des voyageurs fortunés à dormir dans une voiture, il nous glisse que si on repart du camping avant 6h du matin, on n’aura pas besoin de payer. Cela tombe bien, car on comptait se réveiller aux aurores pour notre dernier lever de soleil dans le parc. On finit donc notre nuit dans un camping escorté par une voiture de flic. La classe vous avez dit!
The End
Quoi de mieux pour terminer notre séjour à Uluru que d’assister à un dernier lever de soleil sur le monolithe mythique. On se rend sur le parking aménagé qui se trouve à l’opposé de celui pour le coucher de soleil. La température agréable et l’absence de mouches rendent ce moment agréable. L’atmosphère paisible est encore plus facile à saisir une fois les cars de touristes partis. Ainsi, se clôture notre passage au parc national Uluru-Kata Tjuta avec l’impression d’avoir vraiment profité des lieux et d’avoir appréhendé une partie de la culture des aborigènes.
Notre avis
Au départ, on était un peu sceptique face à ce grand rocher perdu au milieu du désert australien en raison du tapage marketing fait sur le lieu. Finalement, on est littéralement tombé sous le charme de l’endroit. Le rocher d’Uluru n’étant qu’une partie des choses à découvrir dans le parc. La chaîne des rochers des Olgas est aussi intéressante à explorer grâce aux sentiers de randonnée. Mais, surtout les lieux transpirent la culture aborigène à chaque coin du parc. Ainsi, Uluru se vit plus qu’il ne se voit. L’atmosphère qui se dégage des lieux est impossible à retranscrire en mot. Les aborigènes considèrent qu’un lieu n’a de sens qu’au présent et à l’endroit où il est. Il faut le vivre et le ressentir. Tu sais ce qu’il te reste à faire…!
ce parc a l’air vraiment top !!
Salut Justine,
Je confirme ce parc est définitivement un de nos coups de coeur de notre voyage en Australie.
L’atmosphère et l’état d’esprit avec lequel tu y vas jouent beaucoup aussi.
Coucou Pierrick! et Sandrine que je ne pense pas connaitre 🙂
Tout d’abord, très bon blog, je passe dessus de temps en temps, c’est toujours sympa de lire les expériences d’autres voyageurs.
Et on voit que vous avez de la patience pour vous en occuper.
On a tous des expériences différentes, certains adorent un lieux alors que d’autres le détestent et c’est bien ça qui est intéressant quand on discute avec d’autres voyageurs.
Cependant ton article m’a un peu “choqué” par rapport a tes remarques sur tous ces autres touristes.
Je sais que beaucoup de voyageurs ressentent le besoin de s’éloigner de la foule, éviter les autres voyageurs, éviter les Français pour certains, et veulent voyager “différemment” que les “touristes”.
Je suis la première à râler quand il y a trop de monde et je continue régulièrement à chercher des endroits tranquilles.
Mais je pense qu’il faut quand même prendre du recul et ne pas juger ou chercher absolument des expériences uniques.
Parce que bon sérieux, pour la plupart des gens, on n’est pas des explorateurs, que ce soit à pied/bus/voiture etc on est juste des touristes, faut le dire.
Je réagis en particulier parce que tu parles de ces fameuses personnes qui sont en tour organisé et boivent du champagne devant le coucher de soleil.
Je réagit parce que j’y étais, certes on avait pas la nappe mais quand même ;). Et je considère que ni moi, ni les autres personnes dans le groupe auraient du rester chez eux.
Ca peut paraître exagéré toutes ces tables, apéros etc je suis d’accord, mais moi ça me fait rire, ce n’est pas partout dans le parc non plus.
Et puis niveau dodo on était loin du confort et on marchait la journée, donc conclusion, on ne peut pas tout déduire d’une image.
On peut/veut pas tous louer une voiture/van, question de budget/temps/intérêt etc… ce qui pousse parfois à prendre des tours organisés.
D’ailleurs certains pourraient très bien dire “ah tous ces gens avec leur campervan confortable!”
Bien que j’aime bien le stop et camping en voyage, je ne pense pas que pour connaitre un pays et découvrir un parc, il faut absolument éviter tout confort. Voyager ce n’est pas forcement galérer.
Se faire plaisir de temps en temps avec un bon repas ou un verre d’alcool n’empêche pas de découvrir un parc. Qui n’a jamais apprécié son bon saucisson et fromage arrivé au sommet d’une montagne.
Peut être certains autres tours avaient du vrai confort et la nuit les personnes dormaient dans de bon hôtels. Ok, et alors?
Peut être certains ont tout confort et partent 2 semaines complètes avec un guide. Mais finalement pour connaitre un pays, avoir une personne du pays qui nous explique vraiment les choses c’est quand même intéressant non?
Si on pense qu’il faut éviter tout confort pour mieux sentir la vie des aborigènes, peut être, mais dans ce cas faut le faire jusqu’au bout.
Aller vivre dans une communauté.
Ceci dit ne le prend pas mal hein, c’est super ce que vous faire ;), mais je voulais juste lancer mon petit coup de gueule. Il y a de nombreux “débat” sur ce genre de sujet parmi les voyageurs, et je prône l’ouverture d’esprit et la diversité. Il n’y a pas forcement une meilleure façon de voyager qu’une autre.
Bises et dépêchez vous de nous écrire la suite! 😉
Val
http://pensees-de-voyage.com/
Salut Valériane,
Merci pour ton commentaire, tu as gagné l’oscar du commentaire le plus long sur notre blog ! Cela fait plaisir de savoir que tu suis les récits de nos aventures. Et toi que deviens-tu, toujours sur Lyon ? On a vu que tu étais en Australie cette année. Qu’as-tu pensé de la côte est et du Centre Rouge ?
Nous avons un retard monstre et nous cherchons d’autres moyens pour essayer de partage les choses plus rapidement et surtout plus proche du moment où on les vit. C’est ce décalage dans le temps qui fait que parfois dans certains articles, certaines choses ressortent alors que ce n’est pas vraiment ce que nous avions ressenti sur le moment. Le sujet de ton coup de gueule est légitime. Mais je vais essayer de t’expliquer le fond de ma pensée ayant conduit à ce commentaire 🙂 .
C’était un commentaire général sur des comportements que nous avons observés au cours de notre première année de voyage et cela, quel que soit le pays. Par exemple, des touristes qui se plaignent du confort de la yourte et qui veulent prendre une douche tous les jours en Mongolie. D’autres qui font transporter tout un tas de matériel dispensable à des porteurs en tongs pendant un trek en Indonésie pour leur confort personnel. Ou bien encore ces touristes qui débarquent par dizaine et marche dessus pour prendre une photo et partir aussi qu’ils sont arrivés.
Ce sont toutes ces expériences vécues qui ont généré cette « amertume » que j’ai retranscrite dans cet article. Mais, pour être complètement honnête avec toi sur ce moment précis de notre voyage, ce n’est pas du tout ce que nous avions ressenti. Au contraire, cela nous avait plutôt fait sourire. On se disait qu’ils étaient bien avec leur coupe, alors que nous on ne pouvait pas se le permettre. Et puis, ils ont quand même su profiter des lieux.
Au fond, je critiquais plus ce mode de tourisme, qui devient la norme aujourd’hui, où l’objectif c’est de tout faire, tout voir. Ou bien de suivre à la lettre le top 10 du Lonely Planet parce que c’est ce qu’il FAUT faire pour avoir la même photo que tout le monde. C’est ce qui crée des aberrations comme retrouver des personnes qui détestent marcher faire un trek de 3 jours alors qu’ils ne randonnent jamais et n’aiment pas ça.
Pour conclure, je te rejoins totalement sur l’ouverture d’esprit. Chacun voyage comme il l’entend, souvent comme il le peut, en fonction de ses envies. Dans ce coup de gueule, je cherchais juste à ouvrir les yeux sur les touristes qui n’ont pas de respect envers la culture et les traditions locales. Quand tu vas dans un pays étranger, tu respectes leur mode de vie.
De même la nature était là avant ton voyage, elle doit le rester après. Alors, voir tous ces gens qui jettent leurs détritus en randonnant au bord leur free camp, etc. cela me gonfle… ! Je doute que ces mêmes personnes fassent de même à l’intérieur de chez elle alors pourquoi se le permettre dehors ? Enfin, tout cela est dommage, car avec de plus en plus de gens en mesure de voyager, les lieux sont de plus en plus vite dégradés. Problème d’éducation, société hyper individualiste, différence culturelle, etc. je ne sais pas d’ou cela provient, mais il faudrait que cela change rapidement !
Voilà, le sens de mon coup de gueule. C’était assez loin de ce qui ressortait dans l’article. J’ai donc décidé de modifier l’article pour ne pas trahir ma véritable pensée et blesser certaines personnes sur un sujet qui n’en était pas un au fond.
En tout cas, on garde un bon souvenir de notre voyage dans l’outback australien. Nous aurions vraiment aimé passer du temps dans une communauté d’Aborigène. Mais on a trouvé que c’était très difficile d’accès. Il faudrait pouvoir rester plus longtemps pour tisser des liens et nouer contact plus naturellement. Sinon l’autre solution est de prendre un tour avec des Aborigènes. Mais je ne suis pas très fan de ce mode-là je préfère voir les gens vivrent plutôt et partager un moment.
PS Je crois que j’ai battu le record de la réponse la plus longue aussi 🙂
Bises.
Loool oui oui j’ai écris un beau paté et contente de voir que tu m’as suivi la dessus niveau longueur.
Je suis tout à fait d’accord avec ce que tu dis sur le comportement de certaines personnes en voyage.
Je ne sais pas non plus comment expliquer ça, une réponse simple pourrais être, on trouve des cons partout, c’est pas parce qu’on part en voyage que ça change malheureusement ;).
Pour ma part ça fait bien longtemps en fait que je suis revenu d’Australie, même si j’écris encore des articles sur mon blog dessus. Mon dernier voyage était au brésil. Et je repars avec mon homme cette fois pour un long voyage (on espère 9 mois) dans 15 jours en commençant par les Philippines.
J’ai beaucoup aimé la côté est, en tout cas les endroits où je me suis arrêté (c’est d’ailleurs la partie que j’ai pas encore complétée dans mon blog ;)). Pour le centre rouge, sympa mais je n’y ai passé que 4 jours. C’est en effet compliqué de vraiment rencontrer des aborigènes, je pense que pour ça il faut du temps et vraiment le chercher.
Et à l’ouest c’est là où j’ai vraiment fait connaissance avec les mouches!
Vous êtes où alors maintenant???
Val
pensees-de-voyage.com
Bonjour ! Merci pour les explications, une petite question à quelle période c’était ? Je compte m’y rendre en décembre, et j’ai peur des mouches…
Bonjour Elais, on est content de voir que notre article t’a été utile. On y était au mois de novembre. Je ne pourrais pas te dire si cela change quelque chose avec le mois de décembre. Après, si ça peut te rassurer les mouches ne piquaient pas, elles étaient juste embêtantes. Une moustiquaire est bien appréciable si tu veux passer du temps à l’extérieur. Mais peut-être qu’un répulsif fait aussi l’affaire.
Sandrine